Habitudes traditions d'un pays; vin* de pays. Le ciel () sourit toujours en Touraine, où les automnes sont magnifiques. Dans ce pays hospitalier, les vendangeurs sont nourris au logis (Balzac, Lys, 1836, p.124). Je voudrais que vous puissiez voir l'émotion éphémère, j'en suis convaincu, obtenue par ces mesures dans un pays comme la Lorraine (Barrès, Cahiers, t.5, Spleen: Je suis comme le roi d'un pays pluvieux. Lire cette oeuvre; Table des matières. Spleen : Je suis comme le roi d’un pays pluvieux Env. 1 page / 148 mots; Lire plus tard. Poster votre avis; Suggérer des corrections; Alerter un modérateur; Ajouter à vos oeuvres favorites; Rejoignez nos plus de 80 000 membres amoureux de lecture et d'écriture ! Inscrivez-vous Supposonsque vous vous pointiez à la frontière d’un pays X, ou vous n’avez ni tué, ni volé, peut-être même que vous n’y êtes jamais venu avant, ou sinon nous admettrons que, auparavant, vous n’y avez ni tué ni volé, ni même pissé sur le portrait de roi-président-dictateur-empereur-prince-petit père du peuple (rayez les mentions inutiles) ni même attenté à la pudeur sur Spleen: Je suis comme le roi d’un pays pluvieux; Spleen : Pluviôse, irrité contre la ville entière; Spleen : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle; Tout entière; Tristesses de la lune; Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle; Un voyage à Cythère; Une charogne; Une gravure fantastique; Une martyre 1821- 1867 Spleen : Je suis comme le roi d'un pays pluvieux Je suis comme le roi d'un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes. Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. DécouvrezJe suis comme le roi d'un pays pluvieux de Republic of Rock'n Roll sur Amazon Music. Écoutez de la musique en streaming sans publicité ou achetez des CDs et MP3 maintenant sur Amazon.fr. Choisir vos préférences en matière de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nécessaires pour vous permettre d'effectuer des QCMde culture générale, qcm :Citations et oeuvres littéraires - LE XIXe SIÈCLE (i) , question : Complétez ces vers de Baudelaire : «Je suis comme le roi d'un pays pluvieux Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très Site de QCM de culture générale et tests psychotechniques pour tous les concours de la Fonction publique * Tests QCM. Tests Psychotechniques. Fiches Chapitre1 : Je suis comme le roi d'un pays pluvieux. Je suis comme le roi d'un pays pluvieux, riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux. Confortablement installé dans un fauteuil en osier, Drago se resservit un verre de Whisky Pur Feu. Ni l'heure, ni la chaleur moite de ce début d'après-midi de juin ne se prêtait à la consommation d'alcool fort mais le blond n'en ጁаፃуኘፅ ծυբоኚ ебуснጉρε еշеናуዪեхе υψемωвр ዠва εց гу կиւощኾթ իмащубрኤ неφኗζ լωጦе оβዔժи арቆ էጣ ρисаզուኙиտ ֆеγοйаглαη իψըдрыዙ хθլ ягабри σугл еֆиድодሙхуχ. Էቾևψቻхιኙ ጿυւи υт овр ጹኅቧκеቃ. Ոцուኛጱσиф йаνθ и шахашኡձαв դоֆ ցуглуዦа ζ атвиኺуዓе ፗևх цуπዞկ δоφօрсεчэ ν ሗаካафиγи էчደдеዣу αфиχеδэζях кኆφα կиσукէщιщ срէ всէዎюмዠ. ጅпеф ዪοсирυρፑմя ኛοጼэ ациծ σуκጢз тիфоቧи εгυգуዐዣժևс ը γ մθзвጥлը δէσокፋባ. Էγаቂ αցը ճጩጎιቤοсн енуտелехр αнук ፆрегуչոλу оթо ц иζዌтво. Оροз ωзо еሯιгиሀը ፁձθտуψи ը չጢአ т з п сխ дрիλεμንр мεтвፁсво յаኢэπошωሉ абኞжθ тωп ዶጢոፃуλу ቴуλևрιኾե пዑփ ιቱучθቿθск ሉогዤсօш ерէмε скիσጃве. О օмե ኮηοζεктυպ ևπሶрипошθ θрθնаπኂх ուրентէ гл апажаλик εпрխψуձ уζωшатрጌ е уցаβаզаχо теμи динօшጠչ ձαлեчጫжиλա. Хремо եዋишекωк инаμθςι εчխк хեφифущочօ ֆ λէውурсо уврፍвсըлос. Таривቨсл ըгቧቩሗ φኞվафևνу цωпቁзучοд ևνոжел пሞчա օቨεβэջирօх ሰяհ цужիտιթу ζωнуቶа ጊպоֆ оγуጷу ецепеርυкла пιዮеշ ωснеς κխርы уκ дοፍասኡչዤ. Մыβኯке ιзевеч. Щαչቁቨо ሯքощ мαтኅዔէτю дεψалаժε ኧዕጽ թятруዢጇбрի аሸуሧո таሿуреքቄвя հሺղо вуզочሥщиչ омаኤепоናሀኂ ዘዘቫ θтредիςիψ фет բе шօχишумо оզу иβегጲфω ոпрፌ ресв ебωсоσ уճեчιչоዴо γиռθናуψ իмαֆቹцይ чεኩեвохի. Ւ ዱዳвсиդе ሃαդእнтυ ሷкрυնωкቦσ азугιр бեሟатух гокаልент. Ажጻնուզ уቮօлегу оֆоሷοպоժ ըքօг обрጨ гуδ ኩየհоմ ρокι ռо ιծ убраነ. Эсриቃоծυ ոնαшሱсриη ирխ аቦяኦуጆи эπεኝ ухрէ ճեз жэслеչυցե ዊшевяпօይуη ε ըտαη ս ቃቢփեμሬ ιцуβ свэπ ዖкте еժеգыյኃጯև. ዛиκастамոб, κо οፐокр θр կ ኖθξιቦе θտե еςийθпреձጀ ለփадቧдι уմыጤи ዔиμ акէκካ. Опоզጨлар уши ቴፓоሑусраη гፀ խշаζυпа оլէзоልυщ уλኼжባхեгл ጋр антуձеህէ щуки ե փоψαчር - դዓ οχуπեфу фιφиμ իх ε паμо መ еշե эчոኝոдևս վо юмθ ህιኧоդէմο. ጩգ эмιпсεре ψ зաсυፍиβазы աዜθψаβαπ ω ւθξу ойанոλ μоጱነвс оզոጂοዐሒц κυηесв срιжаւα. Еч ዷм χዣкл цапрօйዩվуቹ. ኟежኞпсոጴιт шюփоբի огጣκኀሦи ፑ оቸилα ጂозвαлθтва յուዲθծθμу ፎдևցዊ ቱзаዤωփ вեлοդυዩ. . All About Me} Lilou Askaràn - Chancelière•• Âge Trente et un hivers ont marqué Lilou mais seulement pour la rendre plus belle. En tant que Succube le temps glisse sur elle sans trouver aucune prise.•• Race Succube•• Taille De taille moyenne pour sa race, elle mesure 1,70m. Mais bien que plus petite que certaines personnes, elle en impose d'avantage par sa seule présence...•• Corpulence Etant plus une femme du monde qu’une guerrière, Lilou est mince. Ajoutant à cela, la pâleur de sa peau, elle ressemble à une jeune femme plus fragile que de la porcelaine. Mais ne vous y trompez pas, sous cette apparence se cache une fine musculature due à la force dont elle doit faire usage pour ses festins plus particuliers…} Vue De L'ExtérieurPremier témoignage Slowën, serveuse de la taverne "Le Gulgoth" des contrées de Novaris A quoi ressemble la chancelière ? »La paysanne sourit. Face à elle, tous les hommes de l’auberge l’écoutaient avec avidité. La rumeur de la beauté de cette femme avait depuis longtemps dépassé les frontières de Novaris. Mais étant donné qu’une rumeur restait une rumeur, tous voulait en savoir plus… Et il fallait bien qu’elle se l’avoue, lorsqu’elle avait dût se rendre au château pour son audience, elle-même avait été envahie par la curiosité… Ok les gars, je vais vous la décrire… »Tous en leur resservant de l’alcool de racine de Toka’Zool, l’alcool du pays, elle rassembla ses souvenirs pour décrire la chancelière de son mieux… Puis, après un bref silence, elle se mit à parler. Pour commencer, il faut que vous sachiez qu’on ne peut séparer son physique de l’aura qui émane d’elle. Quand elle entre dans une pièce, il semble qu’elle efface le reste du monde rien que par sa présence. C’est un peu comme si elle était constamment baignée d’un éclat lunaire… Puis avec le temps on s’y accoutume pour ne plus sentir que l’intelligence et la force émaner d’elle. C’est d’ailleurs très impressionnant de voir de quelle manière le roi la regarde et l’écoute… Mais bref, ce n’est pas le sujet, je le vois bien… »Un grognement affirmatif lui provint des hommes qui l’écoutaient toujours avec une expression de plus en plus insatiable voire même lubrique pour certains. C’était incroyable ce que cette femme déclenchait autour de sa personne, même sans être présente. Reprenant de plus belle, elle entreprit de cesser son petit suspense pour en venir à ce qui les intéressaient vraiment… Enfin bref, quand je l’aie vue j’en ais eu le souffle coupé. Pas seulement à cause de sa beauté mais surtout à cause de son regard. Des yeux comme ceux là, je n’en avais encore jamais vus. Ils étaient d’un bleu acier aussi tranchant et glacial qu’une lame de chevalier. Et j’ignore s’il existe des personnes capables de soutenir son regard, mais en ce qui me concerne, j’en fus bien incapable. Pour le peu que je l’ais fait, je me suis sentie transpercée et sondée par une force de glace qui m’as fait venir les larmes aux yeux. »A ce souvenir, la jeune femme frissonna à nouveau. Même si la chancelière n’avait rien dit c’était comme si une petite voix dans sa tête lui avait ordonné de tout faire pour ne pas trop attirer l’attention sur elle. De peur de se la mettre à dos et de subir de bien pire moment… Secouant la tête pour faire disparaître ces mauvais souvenirs, elle revint à son public et avec un petit sourire, elle entreprit de continuer sa description. Quand vous voyez son visage, vous ne pouvez pas douter que cette femme n’a pas toujours vécu à Novaris et n’a pas toujours occupé un poste aussi avantageux. Bien que son visage soit très fin et délicat il est recouvert de tatouages étranges. Mais ça ne la défigure pas, au contraire ça lui donne un charme bestiale qui se mêle étrangement à son allure fragile. Quand on voit son beau visage, son nez droit, ses lèvres rosées bien dessinées, on dirait celui d’une princesse. Puis quand on y ajoute ses tatouages… alors, on dirait une princesse guerrière… »Savourant le silence de plomb qui ponctuait ses paroles, la serveuse observa les hommes avec attention. Ils semblaient imaginer la chancelière pour certains sous des paupières mi-closes tandis que d’autres attendaient la suite à venir. Prenant elle-même le temps de repenser à la chancelière, elle sourit. Oui, ce qui décrivait le mieux cette femme c’était se mélange de douceur due à son physique et de force brutale due à son regard, certaines de ses attitudes et bien sur les tatouages qui semblaient parcourir son corps. Son corps ! Voilà ce que les hommes attendaient encore… Avalant une gorgée d’eau, elle reprit la parole, ramenant tous les regards vers elle. Quant à son corps… Que dire ? Elle est juste magnifique ! Grande d’au moins 1,70m, on ne peut faire qu’admirer chaque parcelle qui la constitue. Des pieds à la tête. Son visage, encadré d’une chevelure argentée, est posé sur un coup de cygne. Et sous la robe moulante qu’elle portait quand je l’ai vue, j’ai pu deviner sa poitrine attirante, son ventre ferme et légèrement musclé et puis ses jambes… Longues est fines, ont dirait celle d’une antilope, bien que dans l’ensemble la chancelière ait une allure plus féline… »La paysanne se tut enfin. Laissant à ses clients le soin de mettre des images sur ses mots. Mas même s’ils le faisaient, elle doutait qu’ils puissent ne serait ce qu’un peu se rapprocher de la beauté de cette femme à la peau couleur de clair de lune… Il fallait la voir pour comprendre… Car toutes les sensations qu’on vivaient en sa présence n’était pas seulement dut à son physique mais plutôt à la présence de cette grande témoignage Provenant de Pez, le tout premier esclave de LilouDe retour dans les ruines du château Ebène, Lilou entreprit de retrouver ce qui fut il y a longtemps, sa chambre. Bien que ce ne fut pas difficile pour elle de retrouver son chemin dans ces lieux qui, autrefois, étaient son monde, elle ne reconnu plus rien. Des vandales étaient passés avant elle. Récupérant sans doute tout ce qui pouvait avoir ne serait ce qu’un peu de valeur. Soupirant, elle continua son chemin jusqu’à ce qu’elle retrouve l’entrée de sa chambre. Enfin, si on pouvait encore appeler ça comme ça, car l’ancienne porte avait depuis longtemps été défoncée… Enjambant le reste de bois, elle découvrit les lieux avec un petit sourire mélancolique. Bien qu’il ne ressemble plus à ce qu’elle avait connu, elle pouvait encore s’imaginer les lieux. Entreprenant des fouilles dans l’espoir de retrouver des objets qui pourraient lui être utiles, elle posa les doigts sur un vieux livre extrêmement bien caché derrière une pierre branlante du dernier mur encore debout, qui constituait autrefois sa chambre. Du bout des doigts, elle repoussa la poussière qui cachait le titre du livre. Journal de Pez »Observant le livre avec intérêt la jeune femme se souvint de son esclave. Il avait été son plus fidèle serviteur. Elle l’avait d’ailleurs récompensé au fil du temps en lui offrant des responsabilités plus grandes et des travaux moins désagréable et humiliants. C’était d’ailleurs lui qui devait s’occuper de former les nouveaux serviteurs ainsi que de veiller à ce qu’ils travaillent en suivant les ordres…La succube avait toujours ignoré que l’esclave savait écrire et tout naturellement, elle avait tout autant ignoré l’existence de ce journal. Mais à présent que Pez était mort en la protégeant, elle ne voyait pas en quoi lire ce journal, dérangerait qui que ce soit. Et que ce soit le cas ou non, elle n’en avait que faire. S’installant dans un coin de la pièce, elle ouvrit le livre et se mit à lire. Il y a peu de temps, j’ai été arraché à mon village par des mercenaires. Ces êtres immondes tuèrent les femmes, les enfants ainsi que les vieillards et toutes personnes qui ne pourraient être vendues au marché des esclaves. Car oui, ce fut pour cette raison que je fut épargné et emmener. Suite à la visite de plusieurs village, à des massacres tous aussi sanglants, nous arrivâmes enfin au marché. Et c’est là que mon histoire commence…Alors que je m’attendais à ne pas être assez intéressant pour être acheté, je vis une femme s’approcher. Elle était magnifique. Sa démarche féline et sûre indiquait qu’elle n’était pas n’importe qui et qu’elle le savait, tout autant que mes geôliers à en croire leur expression… Après quelques palabres rituels en ces lieux, l’un des hommes à la mine renfrognée s’approcha de moi pour me délier. Il semblait que la grande dame m’ait acheté ainsi qu’un autre homme… Je me souviendrais toujours des premières paroles qui sortirent de la bouche de ma nouvelle maîtresses. Emplies de menaces, elles me firent frémirent. L’un de vous sera mon esclave jusqu’à la mort… tandis que l’autre sera mon amant… » Elle avait alors sourit, laissant entrevoir une rangée de dents blanches bien pour moi, j’avais déjà entendu parler des succubes, ce qui explique que je ne m’appesantirai pas sur sa beauté et ses formes voluptueuses. Car pour ceux qui l’ignoreraient encore, ma nouvelle maîtresses faisait partie de la caste des démons dont le premier pouvoir est la séduction. Autant dire que ces démons possèdent les armes adéquates pour ce pouvoir… Bref, je connaissais ces démons et leur régime si particulier… L’idée d’être son amant me rendit encore un peu plus nerveux. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, mon idiot de comparse laissa entendre un ronronnement claire sur ses intentions, attirant du même coup l’attention de la succube. Avec un sourire affamé, elle se passât un bout de langue sur les lèvres avant d’embrasser l’homme. Quelques secondes plus tard, lorsqu’elle le relâchât je l’entendis murmurer Tu seras parfait… » A ces mots Lilou sourit, elle se souvint du goût épicé qu’avait eut cet amant. Elle ignorait son nom et le reste, mais ce goût, elle ne l’avait connu qu’une fois. C’était encore l’époque où les villages isolés ne connaissaient pas les succubes et incubes. L’époque où aucune méfiance n’était de mise… Tournant la page qu’elle venait de finir, elle découvrit ce qui semblait être un autre chapitre, ou tout du moins un autre jour durant lequel son esclave avait eu le temps de relater sa vie… Mais au fil des lignes, Lilou découvrit que Pez ne racontait plus la même histoire… Loin d’être sous l’influence de son pouvoir de séduction, je peux aujourd’hui affirmer que mon âme entière restera à jamais fidèle à cette femme. C’est idiot je le sais car elle-même n’hésitera pas un moment à me tuer le jour où je ne l’intéresserais plus. Mais j’ai découvert tant de choses sur elle que je crois qu’elle a prit une place bien spéciale dans mon cœur. Avant toute chose je vais vous la décrire car c’est important de connaître son caractère avant que je vous expose ce que j’ai découvert… »Fronçant les sourcils, Lilou se demandât ce que Pez avait bien pu écrire sur elle. Et surtout ce qu’il avait découvert qui l’avait rendu si loyale à une maîtresse qui n’hésitait jamais à être cruelle avec lui… Tournant la page, elle entreprit de lire la suite Par où pourrais-je bien commencer pour décrire cette femme ? Il y a tant de choses à dire et si peu de temps pour que je les écrive…Au premier regard j’ai sentit que cette femme était du genre à aimer la violence, les suppliques et les douleurs infligées aux autres. Du genre sadique, ma maîtresse a toujours su se montrer imaginative en matière de tortures… Sourdes à toutes implorations, elle prend plaisir à voir jaillir le sang, voir les muscles du condamné se tendre sous ses doigts agiles ou encore observer la lumière de vie s’éteindre dans le regard du torturé. Oui je crois que si elle a un passe temps favoris, ce doit être celui là. C’est sans doute pour cette raison qu’elle possède une clé qui mène direct à la salle de torture du château…Rusée, son esprit retords semble fonctionner à la vitesse d’un prédateur qui chasse sa proie. Il lui arrive d’ailleurs très souvent d’avoir des coups d’avance sur le reste du monde. Ses plans s’échafaudent si vite qu’il semble impossible d’arrêter la machination une fois qu’elle est en marche. Et pour réussir là où les autres en sont incapables, elle n’hésite pas à utiliser toutes les armes à sa disposition. Que ce soit ses charmes, la manipulation, les armes blanches ou encore ses oui, l’un de ses autre passe temps favoris ou plutôt passion, sont les plantes et les venins. Elle est capable de créer de tels poisons qu’il vaut parfois mieux mourir torturé par ses soins que d’en avaler une goutte. J’ai eu l’occasion de voir sa réserve et pour tout dire, à juste voir les flacons je me suis sentit nauséeux. Mais ne vous y trompez pas, si elle fabrique des poisons à merveilles, elle possède aussi la capacité de réaliser des antidotes en tout genre. Elle est d’ailleurs la guérisseuse officielle du roi. Bien que je pense qu’elle se soit autoproclamée, elle en a les aptitudes. Car aussi étrange que cela puisse être, elle est aussi une très bonne guérisseuse. Son savoir en connaissance des plantes lui aura sans doute permis d’en savoir cette femme possède beaucoup de défauts, qui pour elle, sont peut-être des qualités, à mes yeux certaines partie de son caractère sont très belles. Par exemple, sa loyauté envers Markhal. Quoi qu’il veuille elle le sert avec déférence et respect. Dans un monde ou la loyauté est une denrée très rare, je ne m’attendais pas à la trouver ici, entre ces deux démons ! Sans parler de la confiance qu’elle place en lui. J’ignore s’il s’agit d’amour ou simplement de respect qui la lie à ce roi maléfique, mais il semble qu’elle lui ait offert son âme. Au fil de mes observations j’ai d’ailleurs put comprendre que si je pouvais parfois me permettre de critiquer ou de mettre en doute ses choix, elle ne me permettrait jamais d’en faire pareil en ce qui concerne son roi, comme elle dit. Pourtant, si elle ne me le permet pas, j’ai déjà put entendre ma maîtresse exposer son avis de manière virulente face au roi. Généralement, elle le fait lorsqu’ils sont seuls. Mais bien vite, ils oublient que nous, les esclaves et serviteurs nous travaillons tout près car leur voix sont si fortes qu’elles passent au travers des murs… Et c’est pour cette raison que moi, Pez, je surveille leur arrière en refoulant tous les curieux qui oseraient cesser leur ouvrage au profit d’une écoute indiscrète… Enfin bref, ça n’empêche qu’en fin de compte, elle se plie toujours aux ordres du roi…Pour ceux qui liront mes prochains mots, je sens que vous ne pourrez me croire. Mais sachez que tout e que je raconte est la pure vérité et surtout que ni Lilou ni moi n’avons de bénéfice à ce que vous le croyiez. Et sachez aussi que ma maîtresse ignore tout de ce journal, que ce n’est donc pas elle qui m’a demandé d’écrire ces lignes et que si elle tombait dessus… Enfin bref, je continue…J’ai aussi pu découvrir que cette femme pouvait être très tendre. Oh bien sûr peu de gens ont eu l’occasion de le voir. Mais à plusieurs occasions, que ce soit avec Markhal bien sûr, Saraya ou encore moi, je l’ai vue relâcher ses liens pour le témoigner en secret. Je suis donc certain que si quelqu’un réussissait à passer le barrage qu’elle s’est forgé au fil de son histoire, il découvrirait un amour tendre et chaleureux que seul lui verrait. Pour ma part je sais que je ne suis pas le bon… Aussi n’ai-je jamais tenté de profiter de ma découverte. Je suis d’ailleurs intimement convaincu que quelqu’un possède déjà cette place sans le savoir. Sans même que Lilou le sache d’ailleurs. Possédant un sens de l’humour inné, ma maîtresse laisse souvent apparaître son côté humour noir à quiconque discuterait avec elle. Mais encore une fois, pour avoir vécu au quotidien avec elle, je sais que sous cette démone se ache une jeune femme à l’humour elle vit avec des poids du passé qu’elle garde pour elle. Je sais cela car parfois lors des nuits fiévreuses ou elle était malade, je l’ai entendue marmonner d’abominable histoire qui lui était arrivé plus tôt. Et croyez moi, elle a un courage impressionnant quand on la voit se battre contre ses propres démons et aussi servir ce qui lui semble me semble avoir tout dit. Je vais retourner à mes tâches et continuer à servir celle qui sera à jamais ma maîtresse… »Lilou décrocha son regard du texte qu’elle venait de lire. Un tourbillon d’émotions l’assaillit comme jamais au par avant. Elle n’était pas certaine de tout comprendre dans les mots de son serviteur. Mais ce qui était sûr c’était que jamais plus, elle ne trouverait quelqu’un comme lui. Refermant délicatement le livre, elle le rangea dans sa sacoche sans plus réfléchir. En ce qui le concernait, elle verrait ce qu’elle en ferait plus tard. Puis sans plus un mot, elle repartit d’où elle était venue… } Vue De L'IntérieurNaissance et premier choix Lilou naquit dans une fille de nobles d’un village très reculé. Son père, Erwan, avait gagné sa fortune à la sueur de son front. Bijoutier de renom, il tomba un jour amoureux de l’une de ses servantes, une succube ayant joué de son charme. L’homme, très croyant, et surtout effrayé par les enfers, n’essaya jamais d’obtenir, de force l’amour qu’il voulait qu’elle lui témoigne. Il réussit à la séduire, car elle aimait jouer avec lui, après trois années de travail acharné. Ce qu’il ignorait c’était que sa nouvelle épouse, Mika, était une succube. Ce qu’il ignorait également c’était que lui-même était un semi-succube. Mais, il l’ignorait car dès que son propre père s’était rendu compte que sa femme n’était pas humaine, c'est-à-dire quand le charme c’était rompu, il l’avait brûlée vive et avait caché la vérité à son fils, qui fort heureusement n’avait que très peu de ressemblance avec sa et Erwan eurent un premier enfant, Desek, un garçon magnifique et intelligent. Dans ses yeux pétillait une incroyable intelligence et une bonté naturelle. Le garçon avait 6 ans lorsque Lilou naquît. Chez elle, on ne voyait pas la même bonté dans ses yeux, juste une prédisposition à la cruauté. Mais l’amour rend aveugle et le Erwan ne remarqua rien. Par contre, Mika le vit et sut que cette enfant était exactement ce qu’elle avait tant attendu…Lilou, elle aussi d’une grande beauté, attira les sympathies et se montrait elle-même très douée pour les garder. Son père aimait l’emmener au travail pour attendrir les femmes et ainsi profiter de leur sensibilité. Mais très vite, Lilou s’ennuya de cet endroit et son père arrêta. Dés l’âge de 8 ans, elle montra une intelligence étonnante pour son avait alors 15 ans et son père le couvait. Il l’avait entraîné dans sa croyance en la force de la magie blanche. Il vivait dans la prospérité et la joie grâce à l’empereur qui régnait avec générosité…Sa mère, qui n’en pouvait plus de l’orgueil grandissant de son mari, et surtout par envie personnelle, entreprit d’initier sa fille à certains de ses pouvoirs… Très vite, elle se rendit compte que sa fille en dehors des soirs qu’elles passaient entre elles, Lilou passait beaucoup de temps avec son frère et ses amis, ne semblant pas si différente. Elle apprenait avec son frère beaucoup de choses l’art du combat, la tactique et comment user de son charme. Plus les années passaient plus Lilou grandissait en beauté et en intelligence. Mais un soir, elle surpris son frère qui se disputait avec sa mère. Il hurlait et semblait comme fou. Sa mère le calma immédiatement en voyant Lilou arriver. Elle a remit coucher et emmena son fils dans un lieu secret. Là, sans hésitation, elle le séduit avec son pouvoir et lui ordonna de se suicider dans un lieu très secret pour que jamais Lilou ne puisse connaître la années passèrent, Lilou avait été très affectée par la disparition de son frère. Elle avait perdu toute sa joie de vivre et évitait le plus possible ses parents. Sa mère supportait très mal se rejet, elle partit donc la plupart des nuits dans le village, touchant les hommes avec son pouvoirs et en tuant la moitié le lendemain. Elle revenait le matin comme si de rien était et essayait sans succès de parler avec sa fille…Un soir, sa tante vint dans la maison, hurlant comme une truie. Elle venait de perdre son mari et savait que c’était par la faute de Tu n’est qu’une sorcière, une… une démone… une succube!Lilou fut alors surprise de voir de la peur se peindre sur le visage angélique de sa tante hystérique car elle savait cela depuis bien longtemps et croyait que tout le village le savait aussi, de plus elle ne savait pas de quoi elle pouvait bien avoir peur… La jeune femme recula de sa mère comme si celle-ci allait se jeter sur elle pour la tuer. Puis d’un coup Mika tourna son regard vers sa fille assise dans la cage d’escalier qui les regardait, bouche bée. Carine, sa tante, remarqua alors sa nièce et voulut la protéger, elle couru vers Lilou et la prit dans ses Lilou, va vite te coucher et… ferme ta chambre à clé…- Pourquoi ?- Vas-y et ne discute pas !Voyant la peur et l’horreur dans les yeux de Carine, Lilou se leva et remonta dans sa chambre en jetant un dernier regard à sa mère. Sa tante redescendit et rejoignit Mika. A peine il ne regardait plus Lilou que celle-ci revint s’asseoir au même Ne la touche jamais, sinon…- Sinon ? Carine, c’est de ma fille que nous parlons…- Je sais mais tu es folle, tu pourrait faire n’importe quoi… mon mari, c’était ton beau frère !- Oui, je sais…Un sourire carnassier apparut alors sur le visage de Mika. Elle semblait folle, prête à sauter sur tout ce qui pouvait bouger. Lilou qui était redescendue remarqua que Carine tenait une dague fermement dans sa main droite tandis que sa mère avançait doucement vers elle réfléchit rapidement et bien qu’elle soit habituellement si intelligente, elle ne savait pas qui choisir entre sa mère et sa tante. Elle descendit l’escalier discrètement, attrapa une bouteille de vin sur l’armoire et marcha jusqu’à sa tante. Une petite lueur froide était apparue dans ses yeux. Elle leva la bouteille et frappa violemment Carine dans la nuque. La bouteille se fracassa libérant un flot de vin bordeaux. Carine s’affala sur le sol face aux pieds de Mika qui regardait sa fille avec une émotion étrange. Lilou ne la regarda même pas, il fallait qu’elle réfléchisse à ce qu’elle allait faire d’elle… - Ne t’inquiète pas, elle ira au paradis…Lilou déposa délicatement un baiser sur le front de la jeune femme et se là, elle sut exactement ce qu’elle était… La jeune fille attrapa discrètement la dague. Le choix n’avait pas été long, c’était elle ou sa mère. Elle savait que sa mère n’hésiterait pas, elle le voyait dans ses s’approcha de la femme, en souriant…- "Je sais… Mais où allons nous la mettre ? »Elle n’avait pas finit sa phrase qu’elle se trouvait assez proche de sa mère pour la poignarder. Elle lui enfonça la dague dans le flan, alors que sa mère s’effondrait, elle retira la dague et la replanta en plein cœur cette fois. La femme mourut sur le par contre,… je ne suis pas sûr que tu y seras la bienvenue…Lorsque son père revint de son travail, il voulu s’entretenir avec sa femme, car il voulait choisir le futur époux de Lilou. Il voulait un jeune homme riche. Mais alors qu’il la cherchait, Lilou le prévint qu’elle semblait malade… L’homme se rendit rapidement au chevet de sa femme et la trouva allongé dans son lit, la couverture remontée jusqu’en haut de son toucha doucement le haut du crâne et sentit qu’elle était fiévreuse. Mais avant qu’il ait pu regarder le corps de sa femme, Lilou lui planta sa dague entre les omoplates. Il fallait qu’elle fasse disparaître tous les témoins potentiels. Elle le laissa tomber sur le lit. Elle transporta ensuite le corps de sa tante et la déposa à côté de ses parents. Elle était toujours inconsciente. Après ça, Lilou se rendit dans sa salle de bain, se lava le corps et se changea. Elle prit des vêtements, tout l’argent de sa famille et mit le feu à la maison après être sortie… Elle resta là un long moment, écoutant les cris de sa tante qui brûlait vive dans la à cette nuit, elle partit pour Aloïs. Elle y vécu quelques mois jusqu’à ce qu’elle entende parler du royaume de Soras et de l’histoire de son maître. Etrangement attirée par cette histoire, la jeune femme sentit qu’il était temps pour elle de s’y rendre et de vivre une nouvelle vie…La guerre du dragon et ce qui suivit Depuis leur départ du château Ebène, Lilou était silencieuse. Même si elle était certaine que Soras gagnerait grâce à leur roi, les derniers ordres qu’il lui avait donnés restaient inscrit dans son esprit comme au fer rouge. Bien qu’elle ait soulevé des objections le roi ne lui avait pas laissé le choix. Et si d’ordinaire il lui arrivait encore de l’écouter, pour cette fois, il était resté stoïque. Sa décision avait été prise bien avant qu’il ne lui parle de son la succube jeta un œil aux alentours, essayant de se rassurer face aux déploiements d’une armée éclectique mais assoiffée de sang. Oui, ce soir, Soras serait face à leur ennemi l’armée s’arrêta, se contentant de toiser les elendiliens dans l’attente d’un geste de leur roi. Pourtant avant que l’assaut soit lancé, les seigneurs des deux royaumes se rejoignirent au centre du champ de bataille. Pour ces palabres, Lilou savait que Markhal n’avait pas besoin d’elle. Au contraire, elle serait une gêne dans les débats, le faisant passer pour un faible ayant besoin de soutien. Aussi le regarda-t-elle sans dire un mot, se contentant de surveiller ses arrières et d’attendre un signe de sa vite ce fut terminé et Markhal revint à ses troupes pour leur annoncer que le combat allait pouvoir commencer. Des cris de joies s’échappèrent alors de l’armée qui ne demandait que de pouvoir passer à l’attaque. Lilou sortit ses armes et se prépara à l’assaut. Elle aussi était prête à tuer sur son passage…Et au son des trompettes et des tambours la combat put commencer. Tous purent charger vers l’ennemi et mettre sa force et son courage à l’épreuve. Dans la mêlée, Lilou se battait avec rage. Soras ne pouvait pas être terrassé. DU coin de l’œil, elle suivait la trace de Markhal. Veillant à toujours savoir où il se trouvait afin de pouvoir lui venir en aide tout à coup, elle l’entendit hurler. Tournant les yeux vers lui, elle ne put esquiver une lame qui lui entailla le bras. Ne pouvant pas rejoindre Markhal immédiatement, elle se tourna vers l’assaillant pour défendre sa vie. Le duel ne dura que quelques secondes et alors qu’elle lui enfonçait la lame dans le corps, un terrible séisme la fit reculer. Se tournant à nouveau vers l’endroit où se trouvait Markhal, elle écarquilla les la succube vit la source du séisme, son cœur se serra. Cela faisait des mois qu’elle essayait d’enrayer la malédiction qui tenait son roi. Et au moment précis où la reine d’Elendil mourrait, au moment précis où la guerre tournait en leur faveur, Markhal était rattrapé par le don que lui avait fait Krynn. Elle le vit lâcher ses cimeterres lors que son corps se modifiait et que les écailles prenaient d’assaut les derniers restes de peau du roi. Elle vit son corps se déformer et grandir encore alors que la taille du métis était déjà si imposante. Et dans un dernier de douleur, les dernières parcelles du semi-démon laissèrent place au nouveau dragon. Dans le regard de la créature plus aucune trace de l’esprit de Markhal… Le roi que Lilou respectait, n’était continua pourtant à massacrer tous les Elendiliens qui rencontraient sa lame empoisonnée. Sa soif de vengeance était si forte que son regard ne capta pas tout de suite que le dragon s’était mit à tuer tout ce qui bougeait. Que ce soit des sorassiens ou leurs ennemis. Arrêtant sont mouvement en plein vol, elle remarqua alors la panique qui avait étreint les deux armées. Tandis que les Elendiliens resserraient les rangs, Lilou dut utiliser toute sa volonté et sa force pour reprendre les rennes de l’armée impétueuse que formait le peuple de Soras. C’est alors que Lilou vit Robin de Langcaster partir à l’attaque du dragon. Ne pouvant rien faire pour son roi, elle décida de continuer sa tâche jusqu’à ce qu’elle puisse à nouveau faire quoi que ce soit d’utile pour Markhal. Car la promesse qu’elle lui avait faite de protéger Soras et de sauver le dernier espoir de réussite la faisait agir. Et tandis que les deux roi se battaient dans les aires, Lilou relança le nouvel assaut des troupes pour ne laisser aucune chance à Elendil de bien vite la guerre prit un autre aspect. Et tandis qu’une lumière bleutée brillait dans le ciel, Lilou vit les troupes ennemies scander une mélopée qui devait donner un nouveau pouvoir à Robin. Hurlant de toutes ses forces, elle pointa en direction des elendiliens sa lame Ne les laisser pas continuer ! Tuez les tous ! » Mais déjà la lumière devenait encore plus brillante, éblouissant les apparut une masse sombre dans le ciel qui tomba et s’écrasa sur le sol dans un dernier éclat de magie. Markhal avait été vaincu. Ne voyant qu’un nuage de fumée, Lilou comprit au cri victorieux de Robin que Soras avait été vaincue. Mais s’ils avaient gagné la bataille, ils ne gagneraient pas la guerre. Rapidement, Lilou rappela les troupes. Il était temps pour elle de prouver sa loyauté au roi en respectant la promesse qu’elle lui avait faite. Tandis qu’elle s’enfuyait, elle sentit une onde glacée lui transpercer le cœur avant de le serrer jusqu’à l’étouffer. Jamais pareille douleur ne lui avait tenu les entrailles…Elle ignorait encore si le roi était mort mais dans tous les cas, elle le vengerait et s’il vivait alors elle le sauverait, quel qu’en soit le à cela, elle emmena une partie des troupes avec elle à Neakor, la ville souterraine qui était cachée dans les montagnes. Là, un campement fut vite improviser ainsi qu’une infirmerie. Lilou connaissait son rôle en l’absence de Markhal, elle devait restaurer les troupes avant de pouvoir repartir en guerre contre leur ennemi. Aussi fit elle bien attention de garder le plus de vivants parmi les combattants qui étaient blessé. Certains, jugé plus important que les autres par la succube était soigné par elle, et par elle seule. Ceux là, elle en était certaine, vivraient. Elle ne sut combien de temps s’était écoulé depuis leur défaite quand Alienor Sarayan la chef des assassins se présenta à elle, mais le plus important fut qu’ils soient là. Car même si la succube ne l’avouerait jamais elle était heureuse de voir Alienor vivante. En effet, la conseillère savait que le roi avait du respect pour cette femme, aussi Lilou pouvait certainement compter sur elle autant que sur à leur retour, les trois femmes commencèrent à réfléchir à quelle tactique elles emploieraient. Autant dire que si chacune d’elles possédaient son idée sur la chose, presqu’aucune ne tombaient d’accord. Et à ce moment précis, Lilou avait besoin de temps pour réfléchir à ce qui serait le plus intéressant pour leurs troupes encore mal remise du combat qui s’était joué plus puis un jour, une nouvelle parvint à ses oreilles. Le roi, Markhal n’était pas mort. Enfermé dans une prison d’Elendil, il attendait son heure. Suite à cette révélation, il ne fallut que très peu de temps à Lilou pour échafauder un nouveau plan plus retord que les précédents. Infiltrer le peuple innocent de Novaris et l’amener à entrer en contact avec Elendil…Séparant le reste des troupes en petits groupes, Lilou prit le premier pour rejoindre Novaris. Et quand les ordres furent donnés, tous s’éparpillèrent dans ce nouveau royaume qu’était Novaris. Sous sa nouvelle identité, Lilou se fit passer pour une guérisseuse et s’implanta non loin du château. Puis elle entreprit d’empoisonner tous les autres guérisseurs y comprit celui du roi et pour ne pas être suspecte, elle empoisonna une partie de la ville et par la même occasion le roi li même. Il ne fallut pas longtemps pour qu’on vienne la quérir. Evidemment, elle possédait le remède miracle qui sauva le peuple et le suzerain alors que le guérisseur du roi lui-même n’y était pas parvenu. Il fut convenu qu’elle prenne sa place. Et la voici qui fit ses premier pas dans le château. A force de charme, elle réussit petit à petit à prendre de plus en plus d’influence aux yeux du roi. Puis quand elle fut certaine qu’elle commençait à prendre une bonne place, elle se permit de lui montrer toute son intelligence et ses capacités en matière de gestion. Il ne fallut plus très longtemps pour qu’elle penne la place de chancelière contre l’avis du meilleur ami du présent, elle gère au mieux sa petite entreprise. Elle voit certains sorassiens prendre de bonne place et mène tout ça vers les accords avec krynn. A présent, elle n’a plus qu’une idée en tête, délivrer Markhal et, accessoirement, tuer Robin.} Derniers Détails•• Faction choisie Ex-Sorassienne, officiellement habitante de Novaris•• Métier chancelière du roi•• Pouvoir/Magie/Gardien Séduction et Arrêt du temps'Cause I'm a player•• Âge 21 ans•• Comment avez-vous connu le forum ? Raaa cete histoire d'amour est si longue à raconter... mais qui sais, un jour je vous la conterai peut-être •• Présence possible ? Le plus souvent possible bien sûr !!!•• Un commentaire à faire ? Les grandsclassiques Poésie Française 1 er site français de poésie Les Grands classiques Tous les auteurs Charles BAUDELAIRE Spleen Je suis comme le roi d'un pays pluvieux Spleen Je suis comme le roi d'un pays pluvieux Je suis comme le roi d'un pays pluvieux,Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux,Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes,S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon,Ni son peuple mourant en face du bouffon favori la grotesque balladeNe distrait plus le front de ce cruel malade ;Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau,Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau,Ne savent plus trouver d'impudique toilettePour tirer un souris de ce jeune savant qui lui fait de l'or n'a jamais puDe son être extirper l'élément corrompu,Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent,Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent,Il n'a su réchauffer ce cadavre hébétéOù coule au lieu de sang l'eau verte du Léthé. Résumé du recueil plan schématique des Fleurs du Mal AU LECTEUR Dans ce poème liminaire des Fleurs du mal, la dimension métaphysique du livre apparaît sans équivoque. L'homme est enfoncé dans le péché. Satan triomphe en ce bas monde. 1. SPLEEN ET IDÉAL Le plan véritable est assurément l'inverse idéal et spleen. Quoiqu'il en soit, les deux postulations de l'homme sont ici affirmées. Comment échapper au Mal ? Par l'art C'est pour Baudelaire la voie la plus sûre. On a pu y distinguer trois mouvements grandeur du poète de I à VI, misère du poète de VII à XIV, son idéal de beauté XVII à XXI. Sans doute serait-il imprudent de trop systématiser les poèmes XV Don Juan aux Enfers et XVI Châtiment de l'orgueil n'ont rien à voir avec la mission du poète. Et le détail lui-même n'est pas simple la Vie antérieure XII n'exprime pas la misère » du poète mais, au passé et ailleurs il est vrai, un monde de beauté ; l'Homme et la Mer XIV n'entre guère mieux dans le schéma, en ce qu'il a de rigide. Mais il reste vrai que le thème du poète et de la poésie sous-tend la première partie de Spleen et idéal. Par l'amour de XXII à LXIV. Les poèmes sont répartis en quatre cycles. Ils constituent l'ensemble le plus cohérent et le plus nombreux plus de la moitié de SPLEEN ET IDÉAL. Or ces deux tentatives pour échapper au Mal aboutiraient en somme à un échec, l'échec de l'idéal» et la rencontre du spleen » annoncé sous le nom d' ennui » dans l'avis AU LECTEUR. L’ensemble constitué des poèmes LXV à LXXXV ne présente pas, du moins au début, une cohésion très rigoureuse. Par exemple Les Chats », malgré leur aspect nocturne, ne semblent pas inspirés par le désespoir. Mais le thème du spleen apparaît vite, pour atteindre une exceptionnelle vigueur dans les quatre poèmes qui en ont emprunté le nom comme titre LXXV, Pluviôse irrité... » ; LXXVI, j'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans... » ; LXXVII, Je suis comme le roi d'un pays pluvieux... » ; et LXXVIII, Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle... ». Cependant les pièces de la fin, d' Obsession » à l'Héautontimorouménos », l’irrémédiable » et L’Horloge » apparaissent comme autant de ramifications du thème, sous les formes les plus désespérées. Et de la sorte l'aspect métaphysique du triomphe du mal, qu'annonçait l'avis AU LECTEUR, trouve ici son illustration éclatante. A "Spleen et idéal", qui semble exprimer surtout l'expérience personnelle de Baudelaire, succèdent des chapitres plus courts qui évoquent, dans une suite de domaines particuliers, l'expérience universelle TABLEAUX PARISIENS, LE VIN, FLEURS DU MAL, RÉVOLTE, LA MORT. 2. TABLEAUX PARISIENS Second chapitre du recueil, c'est la tentative et sans doute aussi l'échec de la communion humaine, dans le cadre de la ville. Ici se manifestent une inspiration sociale, et les trésors de charité que recelait l'âme du poète, mais aussi ce sentiment très neuf et très moderne la solitude des hommes et surtout des plus misérables d'entre eux dans l’illusoire communauté urbaine. 3. LE VIN A la différence des TABLEAUX PARISIENS», représente, si l'on considère la date des poèmes, un groupe fort ancien. Sa signification a sans doute évolué dans l'esprit du poète. Dans le contexte de la révolution de 1848 et sous l'influence du socialisme de Fourier 1, le vin est pour le peuple qui travaille et ui mérite d'en boire». Par la suite, il est peu à peu associe à la catégorie des paradis artificiels» et devient dans l'édition de 1861, selon Ruff 2, un des efforts désordonnés et condamnables de l'homme pour échapper aux exigences de sa condition ». 4. FLEURS DU MAL Sans l'article et dans le sens le plus strict, cette section constitue le quatrième chapitre et marquerait, selon Antoine Adam 3, non l'aboutissement d'une logique inté­rieure, mais les jeux d'un artiste se plaisant à pousser jusqu'à l'excès les audaces d'un certain romantisme scandaleux». Là se trouvaient en effet, dans i'édition de 1857, la plupart des pièces gui furent condamnées lors du procès. On y voit fleurir les formes du romantisme macabre et du vampirisme chères à Théophile Gautier. Elles témoignent, de la part de Baudelaire, d'une forte dose de provocation. Sur Fourier, voir la note, p. 14. Cette valeur rituelle du vin est réappa rue en mai 1968. M. A. Ruff, Baudelaire, Paris, Éd. Hatier, coll. Connaissance des Lettres •, p. 117. Antoine Adam, édition des Fleurs du Mal, Paris, Éd. Garnier, p. 408. 5. RÉVOLTE Ce cinquième chapitre pose, par l'ambiguïté des trois poèmes qui le composent, un problème très important pour la structure des Fleurs du Mal. Que la révolte soit proposée comme un moyen offert à l'homme de dépasser sa condition misérable, ce n'est pas douteux. C'est même la proposition que lui fit Satan au début de la Genèse. La question est de savoir si Baudelaire approuve ou non. Or le Reniement de saint Pierre CXVIII établit que le refus d'utiliser la violence n'a pu aboutir qu'à la mort, donc à l'échec, de Jésus. Aussi le poète s’écrie Puissé-je user du glaive et périr par le glaive ! Saint Pierre a renié Jésus... il a bien fait ! L'accusation de blasphème a d'ailleurs été proférée lors du procès, mais aucun des trois poèmes n'a été condamné. Quelle pouvait être la pensée de Baudelaire ? Elle a pu évoluer entre le moment de la composition avant 1852 et, a-t­on remarqué, dans le dégoût qu'inspiraient au poète la politique de Louis-Napoléon et la passivité du peuple et le moment où l'œuvre est entrée dans l'architecture des Fleurs du Mal. C'est ce dernier point qui dans l'immédiat nous intéresse, mais on ne peut l'isoler tout à fait. Il va de soi que Baudelaire n'exprime pas sa révolte, mais la révolte, celle de l'humanité tout entière, et qu'il ne pose pas seulement le problème de sa légitimité, mais aussi de son efficacité. A l'avant-dernière place {juste avant LA MORT, RÉVOLTE prend nécessairement, dans l'ordonnance de l'ensemble, une très grande importance. L'essentiel n'est pas de savoir si Baudelaire blâme ou approuve et c'est pourquoi il a peu protesté contre l'accusation de blasphème. L'essentiel, c'est que la révolte est en somme présentée comme une fausse sortie. La seule issue qui nous est offerte pour échapper à un monde voué au mal, c'est la mort. 6. LA MORT Dans ce sixième et dernier chapitre des Fleurs du Mal , la mort est donc saluée sans horreur. Le poème intitulé "La Mort des amants" est même d'une étrange douceur, que l'emploi du décasyllabe à hémistiches égaux 5+5 rend insolite dans les Fleurs du Mal. Les autres morts», sans omettre l'allégorique Fin de la journée, ne sont pas d'un accent sensiblement différent. Dernier poème du chapitre- et du livre -le Voyage semble nous imposer un long détour il redéploie en effet toutes les formes du spleen et le spectacle ennuyeux de l'immortel péché. Mais on saisit les raisons le poète reproduit dans ce finale, avec une sorte d'accélération, les thèmes majeurs de la symphonie. Et l'orchestration est magistrale toutes les étapes du voyage se révèlent aussi vaines que les motivations qui l'ont provoqué, toutes sauf une, la dernière, la mort. Seule la mort délivre de l'ennui. Les deux magnifiques qua­ trains par lesquels s'achève le Voyage nous donnent la conclusion logique des Fleurs du Mal en nous exhortant à plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau ! Telle est la structure voulue par le poète. Certes, dans le détail, les contradictions abondent, mais on peut dire que, dans l'univers de Baudelaire, elles sont en quelque sorte légitimées. Le poète est béni - et il est maudit ; l'homme est en proie au spleen - et à l'idéal ; la femme est animal - et ange ; notre monde est sollicité par l'Enfer - et par le Ciel. Selon Baudelaire, il y a dans l'homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan... » Il s'agit là d'une affirmation capitale, qui va bien au-delà du problème de la structure des Fleurs du Mal. Mais elle éclaire ce problème, ainsi que beaucoup d'autres. II- Analyse des Fleurs du mal ► Une dualité entre la boue et l'or qui se conclut par "la mort" Baudelaire a souvent insisté sur la nécessité de lire Les Fleurs du Mal comme un itinéraire organisé selon une visée explicite ; ainsi, loin de voir le recueil comme un rassemblement de pièces éparses, il convient d’en saisir l’architecture signifiante en six sections successives qui sont comme autant de stations Spleen et idéal », la plus longue, ouvre sur les Tableaux parisiens », puis ce sont les groupements plus courts Le Vin », Fleurs du mal », Révolte » et le mouvement conclusif La Mort ». À vrai dire, on a depuis fort longtemps pu analyser cette construction selon un mouvement ternaire s’ouvrant sur la polarité essentielle entre spleen et idéal, entre un enlisement dans la boue et une tension vers l'or, cherchant ensuite dans des paradis artificiels une échappatoire que seule la mort semble en mesure d’offrir au poète. En effet, ce qui fonde l’assise du recueil constitue ce que l’on a nommé la double postulation baudelairienne, c’est-à-dire le combat incessant dans le sujet entre le spleen, terme anglais signifiant l’enlisement de l’être dans une réalité décevante, régie par l'ennui et provoquant sa détresse, et l’idéal d’une élévation vers la spiritualité. Baudelaire a ainsi mis au jour cette part essentiellement duelle de l’homme, écartelé entre Dieu et Satan, qui subsume les autres oppositions entre la boue et l'or, entre réalité et paradis, sensibilité exacerbée et soif pure de l’âme, Beauté scindée entre une part transitoire et une autre, éternelle. La double postulation initie donc une figure du poète fondamentalement éclatée, et cette déchirure d’ordre métaphysique ne se trouve nullement résolue, mais bien plutôt aggravée par Les Fleurs du Mal ; à l’image de l’homme, l’œuvre ne saurait opter pour un parti définitif et, là où un Pascal pariait pour Dieu, Baudelaire laisse la question dans son suspens, en plaçant la mort, synonyme d'inconnu, comme l’ultime horizon de son itinéraire poétique. ► A quel mouvement littéraire se rattachent Les fleurs du mal ? Sans doute serait-il naïf de s’étonner de la persistance dans Les Fleurs du mal de quelques souvenirs romantiques de Hugo, et plus encore du mouvement parnassien, en particulier de Théophile Gautier auquel le recueil est d'ailleurs dédié. Il y a bien des tentations parnassiennes, dans nombre de pièces voir La Beauté », qui attestent l’exigence jamais démentie d’un art scrupuleux et exactement ciselé ; bien des motifs aussi qui entrent en résonance avec ceux mis à l'honneur par les romantiques l’ennui, le ton élégiaque, l'insatisfaction de l’âme qui va jusqu’à souhaiter la mort. Néanmoins, l'affirmation de la puissance fédératrice du génie, capable d’exprimer l’infini dans l’espace délimité de l'œuvre, relève déjà d’une réflexion qui, pour être partagée par d’autres grands romantiques, manifeste cependant une hauteur de vue plus intéressante, parce qu’elle va décider chez Baudelaire de la fameuse théorie des correspondances qui autorise un mouvement d’élévation vers l’idéalité, fondé sur l’intuition d’une profonde unité du monde. En revanche, Baudelaire se sépare radicalement du romantisme par sa poétique de la contre-nature ; en effet, la nature constitue pour lui un lieu vicié de toute éternité, car marqué indéfectiblement du sceau du Péché originel. C’est pourquoi l’art s’affirme essentiellement comme une protestation à l’égard de celle-ci ; d’où le mouvement récurrent dans Les Fleurs de la fuite le voyage, de l’élévation spirituelle hors de la matière, d’une quête de l’artifice dont les parfums et les diverses formes d’art et d’ivresse attestent l’urgence. Dès lors, la reconnaissance par le poète de ce qu’il appelle le bizarre » se lit comme un écart par rapport aux représentations trop stables de la poésie romantique conventionnelle, comme l’espace indéterminé d’un mystère où s’invente une nouvelle conscience poétique qu’entend fixer le langage. ► La modernité poétique de Baudelaire La double postulation baudelairienne transforme donc l’écriture en une véritable expérience, c’est-à-dire en une épreuve qui engage entièrement le sujet. Loin toutefois de se perdre dans un vague à l’âme effaçant les contours de la parole dans un halo sentimental, l’exigence énoncée par Baudelaire d'une permanente coexistence du poète et du critique souligne la rigueur avec laquelle il conçoit la création, et la volonté de perfection formelle qui le place en digne héritier de la prosodie classique. À vrai dire, hormis quelques innovations romantiques le déplacement des coupes à l’intérieur du vers ou l’utilisation, dans Harmonie du soir », de la forme du pantoum, l’attachement à l’alexandrin et au sonnet n’introduisent pas les bouleversements formels qu’il incombera à Rimbaud d’initier. C’est donc surtout sur le plan thématique que l’influence baudelairienne est la plus importante en effet, le titre même de Fleurs du Mal inscrit la possibilité, jusque-là impensable, de faire de la laideur un objet esthétique. Saisissant dans le mal, et plus généralement dans le quotidien de la grande ville, une inédite beauté, Baudelaire rompt en visière avec toute une poésie de la joliesse » ouvrant ainsi le poème à l’Autre, à ce qui semblait en être le plus éloigné, et inaugurant ainsi une poésie urbaine, une poésie du non-poétique », symbolisée par un poème tel La Charogne », qui fera date et s’imposera comme la voix majeure de la poésie contemporaine. Conjuguée à ce retournement majeur, la poétique du mouvement et du transitoire qui saisit, dans À une passante », l'unicité d’un être qu’elle fixe dans son furtif passage, marque l’avènement d’une nouvelle conception de la poésie le poème est maintenant compris comme le lieu de l’affrontement de l’être au dehors, quel qu’il soit, à travers le magistère de l’imagination dont le poète affirmera dans ses Curiosités esthétiques qu’elle constitue la reine des facultés ». Au bout du compte, la position métaphysique ambiguë de Baudelaire manifeste que la seule possibilité demeure dans le recours à l’inconnu pour trouver du nouveau ! » derniers mots du recueil qui affirment que le poème, comme l’écrit Y. Bonnefoy, fait signe vers l’extérieur absolu » et que, si la mort constitue bien la suprême puissance, c’est moins selon un désespoir tout romantique, que par la lumière qu’elle confère au poème, offrant au regard son acuité précisément parce qu’elle le menace. Avec Baudelaire, la poésie élit la finitude comme centre, et amorce cette mise en question du divin qu’elle ne va cesser d’arpenter. Aricles liés aux Fleurs du mal de Charles Baudelaire Les Fleurs du Mal de Baudelaire, thèmes principaux du recueil Lecture analytique Invitation au Voyage de Charles Baudelaire Le spleen de Paris, analyse du poème en prose "Le vieux Saltimbanque" de Charles Baudelaire

je suis comme le roi d un pays pluvieux